Ansichtskarte der Mithrasgrotte/Heidenkapelle (ca. 1925) (Foto: SR)
Ansichtskarte der Mithrasgrotte/Heidenkapelle (ca. 1925)


4 - Mithrasheiligtum


Die Mithrasgrotte (2017)

Die "Mithrasgrotte" oder "Heidenkapelle" am Westhang des Halbergs ist einer der ältesten historischen Orte im Umkreis von Saarbrücken. Bewohner der römischen Siedlung, die sich damals unterhalb des Halbergs erstreckte, legten in der natürlichen Höhle ein Heiligtum an, das Mithras geweiht war – ein römischer Gott persischen Ursprungs.

Die Religion war Männern vorbehalten, die innerhalb der Gemeinschaft in verschiedene Weihegrade aufsteigen konnten: corax (Rabe), nymphus (Bräutigam), miles (Soldat), leo (Löwe), perses (Perser), heliodromos (Sonnenläufer) und pater (Vater). Letzterer war der ranghöchste Vertreter des Kultes innerhalb der lokalen Glaubensgemeinschaft, die oft nicht mehr als 20 Mitglieder hatte.

Die Höhle wurde zu einem der im gesamten Römischen Reich unverwechselbaren Kulträume ausgebaut: eine dreischiffige Anlage mit Liegebänken rechts und links und einem vertieften Mittelgang, der auf das Kultbild an der Stirnwand zuführte (hier rekonstruiert). Da der Kultraum vom Tageslicht abgesondert sein musste, ist vor der Höhle ein hölzerner Vorbau mit einem abgetrennten Eingangsbereich zu rekonstruieren.

In den Räumen dürften zahlreiche Altäre und Weihesteine gestanden haben. Funde von Münzen und Geschirr der Kultmahlzeiten in der Höhle und auf dem Vorplatz belegen eine intensive Nutzung des Kultraums ab der zweiten Hälfte des 3. Jahrhunderts; zu dieser Zeit stieg im gesamten Römischen Reich das Interesse an der Religion, und es traten vermehrt Angehörige der Oberschicht in die Kultgemeinschaften ein.

Mithras tötet den Stier (klassische Darstellung).

Inhaltlich stand der Mithraskult in Konkurrenz zum Christentum: beide versprachen bei moralischem Handeln im Diesseits die Erlösung im Jenseits, und beide zeigen auffällige Parallelen: zum Beispiel die (Wieder)Geburt des menschgewordenen Heilbringers in der Nacht vom 24. auf den 25. Dezember, mit der Einweihung verbundene Zeremonien wie Zeichnungen auf der Stirn und Waschungen, kultische Mahlzeiten im Angesicht Gottes oder die Himmelfahrt. Dennoch gab es im Mithraskult keine übergeordnete Organisation, keinen Anspruch auf Alleinverehrung und auch keine missionarischen Bestrebungen.

Mit dem Edikt des Kaisers Theodosius von 391 n. Chr., das die Verehrung aller heidnischen Götter untersagte, kam es als Gegenbewegung zu einem kurzen Aufflammen des Mithraskultes. Schließlich setzte sich das Christentum vollständig durch; spätestens am Ende des 4. Jahrhunderts dürfte also auch der Mithraskult am Halberg erloschen und das Heiligtum aufgegeben worden sein.

Einer Legende nach soll Arnualdus (560 – 611) zu Beginn des 7. Jahrhunderts in der Höhle eine Einsiedelei begründet haben. Dem Bischof zu Metz (601 – 609) wird auch die Gründung des Stifts St. Arnual zugeschrieben. Funde aus dieser Zeit sind auf dem Halberg allerdings kaum überliefert.

Zahlreiche Spuren deuten hingegen auf eine Einsiedelei mit Wallfahrtstätte im 15. Jahrhundert hin, obwohl eine urkundliche Erwähnung bislang aussteht. Vielleicht wurde in der Grotte der inzwischen heiliggesprochene Arnualdus verehrt. Auf die Wallfahrtstätte sollen die Nischen am Ende der Höhle zurückgehen; möglicherweise wurde damals auch die Treppe auf der linken Außenseite als Aufgang zu einer hölzernen Kanzel angelegt. Eine Matrize aus Ton scheint ein Beleg dafür zu sein, dass im Umfeld der Höhle Devotionalien hergestellt wurden.

Im frühen 18. Jahrhundert wurde die "Heidenkapelle" bei der Erweiterung des Schlossparks des Schlosses Monplaisir auf dem Halberg wiederentdeckt. Die verfallene Höhle wurde ausgeräumt und sollte dem Zeitgeschmack entsprechend als Naturgrotte in die Parklandschaft integriert werden. Viele der Nischen in den Felswänden entstanden bei der Gestaltung des Platzes, um Skulpturenschmuck aufzustellen. Der Torso einer Göttin mit Ährenbündel, die dem Bildhauer Pierrard de Coraille zugeschrieben wird, ist im Foyer des Schlosses ausgestellt. Die Skulptur mag einst in einer jener Nischen gestanden haben.


4 - Le sanctuaire de Mithras


La «grotte de Mithras», ou «chapelle païenne», située sur le flanc ouest du Halberg, est l’un des plus vieux sites historiques des alentours de Sarrebruck. Les habitants du vicus romain, qui se trouvait autrefois au pied du Halberg, érigèrent un sanctuaire dédié à Mithras, un dieu romain d’origine perse, dans une grotte naturelle. La religion était réservée aux hommes, qui pouvaient accéder à différents grades au sein de la communauté : corax (corbeau), nymphus (époux), miles (soldat), leo (lion), perses (perse), heliodromos (messager du soleil) et pater (père). Ce dernier était le plus haut représentant du culte au sein de la communauté religieuse locale, qui ne comptait généralement pas plus de vingt membres.

Die Mithrasgrotte (Foto: Thomas Roesler)
La grotte de Mithras aujourd’hui

La grotte fut aménagée sur le modèle caractéristique des lieux de culte de l’empire romain: un ensemble de trois nefs, bordé de bancs de part de d’autre, avec une allée centrale profonde, menant à l’image de culte située sur la paroi frontale (ici reconstituée). Puisque le lieu de culte devait être coupé de la lumière du jour, il fallait construire une avancée en bois avec une entrée séparée. Les différentes pièces comportaient probablement plusieurs autels et pierres de consécration.

La découverte de pièces de monnaie et de vaisselle de repas rituels, dans la grotte et sur son parvis, témoigne de l’activité intense du lieu à partir de la seconde moitié du 3ème siècle. À cette époque, la religion suscitait un intérêt grandissant dans l’empire romain et de plus en plus de représentants des classes sociales élevées rejoignaient la communauté religieuse.

Le culte de Mithras était en concurrence avec le christianisme. Les deux religions promettaient la rédemption dans l’au-delà en contrepartie d’un comportement moral sur terre et présentaient des similitudes flagrantes: la (re)naissance du Sauveur dans la nuit du 24 au 25 décembre, liée à la célébration de différentes cérémonies telles que le marquage du front et les ablutions, des repas rituels en présence de Dieu, ou encore le concept de l’ascension. En revanche, le culte de Mithras n’avait pas d’organisation suprême, n’exigeait pas l’adoration d’un dieu unique et ne présentait aucune velléité missionnaire.

Mithras tötet den Stier (klassische Darstellung). (Foto: SR)
Mithras tue le taureau (représentation classique)

Suite à la parution de l’édit de l’empereur Théodose en 391, qui interdisait le culte des dieux païens, on observe une brève recrudescence du culte de Mithras, en tant que mouvement contestataire. Le christianisme finit par s’imposer et c’est à la fin du 4ème siècle au plus tard, que le culte de Mithras disparaît du Halberg et que cette religion est abandonnée.

Une légende raconte qu’Arnoald (560-611) aurait installé un ermitage dans la grotte au début du 7ème siècle. Évêque de Metz entre 601 et 609, il aurait également fait construire l’église de St. Arnual. Cependant, très peu de vestiges de cette époque ont été retrouvés.

En revanche, de nombreuses traces indiquent la présence d’un ermitage accueillant un sanctuaire au 15ème siècle, bien qu’aucun document le mentionnant n’ait été retrouvé jusqu’à présent. Il se peut que la grotte soit devenue un lieu de culte à la gloire d’Arnoald, entre-temps canonisé. Les niches du fond de la grotte remonteraient probablement à l’époque du sanctuaire. L’escalier, situé à gauche à l’extérieur de la grotte, a pu servir d’accès à une chaire en bois. La matrice en argile, retrouvée sur les lieux, témoigne de la probable fabrication d’objets de dévotion à proximité de la grotte.

La «chapelle païenne» a été redécouverte au début du 18èmesiècle, au moment de l’agrandissement du parc du château de Monplaisir. La grotte en ruines a été déblayée et intégrée dans le paysage du parc en tant que grotte naturelle, conformément au style de l’époque. La plupart des niches creusées dans les parois rocheuses sont apparues à la création du lieu, afin de réaliser des sculptures décoratives.

Le buste d’une déesse portant un bouquet d’épis, probablement réalisé par le sculpteur Pierrard de Coraille, est exposé dans le hall du château. Jadis, cette sculpture était peut-être abritée dans l’une des niches.  


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